En France, l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) est l’organisme qui autorise les cépages pour la production de vin. Il établit des règles et des appellations d’origine contrôlée (AOC) pour garantir la qualité et l’authenticité des vins français.
Actuellement il y a 375 AOC et 75 IGP (indication géographique protégée), le reste de la production est classé en “Vin de France”.
En France, environ 210 cépages sont autorisés pour la production de vin. Cependant, seuls 10 d’entre eux représentent plus de 70 % de la surface plantée en vignes.
Les principaux cépages cultivés en France pour le vin rouge sont le merlot, le grenache noir, le carignan, la syrah, le cabernet sauvignon, le pinot noir, le cabernet franc, le gamay . le Malbec, le Tannat. Pour le vin blanc, les principaux cépages sont le chardonnay, le sauvignon blanc, le chenin, le savagnin et l’ugni blanc
Quelques cépages blancs sont peu connus, le malvoisie, le gros manseng, le petit courbu, le romorantin idem en rouge le petit verdot, la négrette ou le gamaret.
D’autres cépages restent interdits à la commercialisation, mais pas à la production et la consommation familiale. Le clinton, le noah, l’isabelle, le jacquez, l’othello et l’herbemont.
Le 24 décembre 1934, un décret a interdit la commercialisation de ces cépages hybrides en France.
La raison officielle ? Ces vins pourraient rendre aveugles et fous à cause d’une forte présence de méthanol. Mais la réalité est tout autre. Ce composé organique est naturellement présent dans tous les vins français. En réalité, ce décret servait à faire face à la crise viticole qui traversait la France dans les années 20.
Le gouvernement voulait trouver une manière drastique de réduire l’autoproduction de vins de la part du monde paysan afin d’écouler les stocks invendus. Jusqu’en 1955, les paysans peuvent produire, mais seulement pour une consommation familiale.
Ce décret a été abrogé le 1er septembre 2003. Les vins provenant de ces cépages sont toujours interdits.